Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Static' blog
29 octobre 2005

Nouvelle

voina la nouvelle que j'ai écrite pour le cours de français, ne vous découragez pas à cause de la longueue, ça se lit vite, il y a eaucoup de dialogue! et donnez votre avis... :p

Andrew Dickers venait de sortir du métro. Après une longue journée de travail, il rentrait enfin chez lui. M. Dickers habitait dans une petite maison avec sa femme, au centre ville.  Il ne lui restait plus que quelques minutes de marche lorsqu’il remarqua qu’une nouvelle famille venait d’emménager dans l’un des plus luxueux pavillons du quartier le plus chic par lequel il passait tous les jours. Andrew s’arrêta quelques instants, contemplant les nouveaux arrivants. Il y avait un immense camion de déménagement et une dizaine d’hommes déchargeaient  bureaux, tables, chaises, lits d’une beauté incomparable. M. Dickers ne s’attarda pas plus longtemps, mais rentra chez lui quand même un peu étonné.
- Tu sais, en rentrant du travail, j’ai remarqué qu’une famille venait d’emménager dans un très beau pavillon aux alentours. Les meubles étaient d’une splendeur…, dit M. Dickers à l’adresse de sa femme.
Cette dernière ne répondit rien, sachant comme son mari souhaiterait avoir une vie meilleure et comme il lui arrivait d’envier les autres.
Ils allèrent se coucher sans en reparler. Andrew ne s’était pas demandé pourquoi sa femme n’avait rien répondu, il était parfaitement conscient qu’elle n’adoptait  pas du tout le même point de vue que lui vis-à-vis du luxe et de l’argent.
Le lendemain, M. Dickers s’arrêta encore une fois devant le pavillon, remarquant (comment ne pas le remarquer ?) à son plus grand ébahissement que le jardin n’était plus du tout le jardin standard d’un pavillon classique - même aussi luxueux que celui-ci - mais un jardin complètement transformé, avec de magnifiques statues et d’innombrables jets d’eau. Andrew resta bouche bée, mais en cette fin d’après-midi, il n’était pas le seul à admirer la demeure. Il attendit longtemps qu’il n’y ait plus personne autour de lui pour se diriger vers la somptueuse porte d’entrée. Il frappa et attendit quelques instants. Il s’apprêtait à partir lorsque la porte s’ouvrit enfin et une femme assez âgée apparut sur le seuil.
- Bonjour, dit maladroitement M. Dickers, je… je voulais simplement vous souhaiter la bienvenue dans le quartier…
- Eh bien…, répondit la femme, à vrai dire, nous ne sommes pas nouveaux, nous habitions un petit appartement miteux au centre ville. Mais c’est très aimable de votre part, monsieur… ?
- Dickers, enchanté.
- Mme Carlson.
- Puis-je, heu… comment dire ? Vous demander d’où vous vient…
- L’argent, je suppose ? Je voyais les gens perdus d’admiration plus tôt dans l’après-midi, mais vous êtes la première personne à oser venir me le demander, répondit Mme Carlson avec un sourire. Etes-vous sûr de vouloir savoir ?
- Oui…, répondit M. Dickers, de plus en plus mal à l’aise
- Pour tout vous dire, moi aussi je suis allée questionner d’anciens voisins à propos de leur subite richesse. Ils m’ont donné l’adresse d’un homme, M. Williamson, au 112, allée des Brumes, j’y suis allée, l’homme m’a dit qu’il pouvait exaucer un de mes souhaits, j’ai demandé à gagner un certaine somme d’argent et… voyez vous-même le résultat.
M. Dickers resta silencieux un moment, sidéré par cette révélation.
- Monsieur Williamson, 112, allée des Brumes, dites-vous ? Je ne vous remercierai jamais assez chère madame, dit-il enfin.
- Partez maintenant… mais prenez garde, on ne sait jamais…
M. Dickers adressa un dernier regard à Madame Carlson et s’en alla. Il regarda sa montre. « Déjà ! J’espère que Carla ne s’inquiète pas… »
Andrew arriva chez lui en trombe, tout sourire de sa découverte
- Andrew ! le gronda sa femme, Où étais-tu ? Pas encore devant ce pavillon j’espère !  Je me faisais du soucis figure-toi !
- Carla, tu ne devineras jamais ! C’est incroyable, ça doit être un rêve… Je suis allé sonner chez les habitants de ce palace…
- Tu as quoi ?? le coupa Carla.
Il tenta de calmer sa femme et lui expliqua tout en détail mais lorsqu’il eût fini, elle explosa :
- Tu me dégoûtes des fois Andrew ! Je t’interdis d’aller voir cet homme, on ne sait pas ce qui peut arriver…
Elle alla s’enfermer dans sa chambre et se mit à réfléchir. Elle s’était peut-être emportée, mais après tout, elle avait raison. Qui était cet homme ? Qui était ces Carlson ? Cette vieille dame disait-elle la vérité ? Où était-ce juste pour voir si Andrew était si naïf ?
M. Dickers, de son côté, se demandait pourquoi sa femme avait réagi ainsi, il ne s’y attendait pas du tout. Elle devrait être heureuse, évidemment, il faudrait aller voir cet homme, mais ça a marché pour Mme Carlson, pourquoi pas pour nous ? Pourquoi sa femme lui avait interdit d’y aller ? Devait-il l’écouter ?
Le lendemain, M. et Mme Dickers firent comme s’il ne s’était rien passé. Carla resta à la maison comme à son habitude et Andrew alla travailler. Il y pensa toute la journée et finit par téléphoner à sa femme pour lui dire qu’il rentre plus tard ce soir car il est en réunion. Il se rendit dans l’allée des Brumes et trouva une vieille maison, presque en ruine, qui portait le numéro 112. Andrew hésita un court  instant : la voix de Mme Carlson - prenez garde, on ne sait jamais, puis celle de sa femme, on ne sait pas ce qui peut arriver - lui revenaient en  mémoire. Qu’avaient-elles donc toutes les deux avec ces mises en garde, pourquoi tant de méfiance ? Après tout, il ne risquait rien… enfin c’est ce qu’il pensait…
Il s’était décidé. Quelques secondes plus tard, M. Dickers était devant la porte de la lugubre demeure. Il tambourina à la porte, la réponse ne se fit pas attendre : la porte s’ouvrit immédiatement sur un homme d’une soixantaine d’année de petite taille.
- Oui ? dit-il d’une voix chevrotante.
- Hem…, commença M. Dickers de nouveau mal à l’aise - il avait encore en mémoire les paroles énoncées par les deux femmes - M. Williamson, c’est bien cela ?
- Effectivement, répondit le vieil homme, de qui tenez-vous mon adresse ?
- De Mme Carlson… elle m’a dit que…
- Chut ! l’interrompit l’homme, pas un mot de plus, entrez, vous êtes donc au courant. Asseyez-vous que je vous explique. Je fais un pacte avec chaque personne, elles n’ont le droit de donner mon adresse qu’au premier qui viendra lui demander des explications, rapport aux conséquences de leur vœu. Transgressez cette règle et vous perdrez tout. TOUT. Maintenant à vous, faites votre choix.
M. Dickers n’ouvrit pas la bouche. D’abord parce qu’il était terrifié de ne pas savoir que choisir. Comment n’avait-il pu y songer plus tôt ? Et puis qu’allait dire Carla ? Il essaya de chasser cette pensée de sa tête  et se centralisa son attention sur son souhait. Il réfléchissait à toute vitesse… Que voulait-il exactement ? Une certaine somme d’argent… ce serait pas mal, mais bien sûr « on ne sait jamais » pourquoi pas… posséder tout ce que Mme Carlson a ou bien aura. Oui, c’était bien ce qu’il voulait non ? Il l’enviait tellement.
- Alors ? Le pressa M. Williamson
-  Je souhaiterais posséder l’ensemble des biens de Mme Carlson, dit-il  d’une seule traite. A chaque claquement de doigt, ajouta-t-il.
- A chaque  fois que vous claquerez des doigts, vous obtiendrez quelque chose que Mme Carlson a. Est-ce bien ce que vous désirez ?
- Oui, répondit M. Dickers, retenant sa respiration, se demandant ce qui allait se passer
M. Williamson eut l’air de se concentrer puis le dévisagea, visiblement étonnée que son « client » soit toujours là.
- Et bien ? Vous ne partez pas ? Lui demanda-t-il
Andrew se leva d’un bond, se pressa vers la porte, remercia M. Williamson et sortit. Il réfléchissait. Il était de nouveau devant chez Mme Carlson. Il put admirer une sublime nouvelle table de jardin. M. Lewis claqua des doigts. Bien sûr il ne se passa rien, il rentra donc en hâte chez lui et… surprise, il retrouva la même table dans son jardin que celle qu’il avait vu dans celui de Mme Carson. Il entra vite à l’intérieur retrouver sa femme
- Comment s’est passée ta réunion ? lui demanda -t-elle dès qu’elle le vit.
- Quelle réunion … ? Ah oui ! eh bien, elle a été annulée au dernier moment, mentit-il, alors je me suis permis de…
- Pourquoi m’as-tu menti ?? Je suis sûre que tu es allé voir cet homme… Bon, maintenant que c’est fait, dis-moi ce qu’il t’a dit.
M. Dickers raconta à sa femme qui eut du mal à le croire et pour lui prouver qu’il ne mentait pas, il l’emmena dans le jardin et lui montra la table. Carla admit que son mari ne pouvait que dire la vérité et lui demanda de faire apparaître quelque chose devant elle. Andrew s’exécuta avec empressement, il claqua, claqua et reclaqua des doigts sous l’œil perplexe de sa femme. Une statue et un jet d’eau identiques à ceux de Mme Carlson étaient apparus, au troisième claquement, rien ne s’était passé et M. Dickers courut dans tout l’appartement jusqu’à en découvrir un lit royal qui remplaçait l’ancien. Carla s’excusa auprès de son mari de ne pas l’avoir cru dès le départ, il fallait avouer que c’était quand même incroyable, mais le supplia de rester prudent et de ne pas abuser de son pouvoir.
- Je ne vois vraiment pas ce qui pouvait arriver! lui répliqua son mari après un énième claquement de doigts. Tout ce qu’il faut c’est ne répéter notre secret qu’à la première personne qui viendra nous le demander. C’est le pacte de M. Williamson.
Ils n’habitaient plus dans la petite maison dans laquelle ils vivaient avant et avaient emménagé dans un pavillon à proximité. Arthur était heureux et Carla aussi aussi. M. Dickers claqua  encore des doigts, un magnifique piano droit apparut, il claqua encore cette fois rien ne se passa, il n’y fit pas attention, il ne voulait pas chercher où se trouvait ce qu’il avait fait apparaître. Un fauteuil, une chaise, une télévision se matérialisèrent. Andrew ne se lassait pas.
Pendant ce temps, Carla était allée faire des courses, avec leur nouvelle voiture. Elle revenait joyeusement, ouvrit la porte d’entrée et chercha son mari. Elle le trouva dans le salon, sur le canapé… visiblement sans vie. Carla se précipita sur lui, cria, pleura, elle avait l’impression de mourir de désespoir. Pourquoi ? se demanda t-elle. Etait-ce lié à ce Monsieur Williamson ? Cela faisait plus d’un an à présent qu’ils s’étaient rencontrés. Carla était encore sous le choc. Elle décida d’aller voir Mme Carlson pour lui raconter. Peut-être que la mort subite de M. Dickers n’avait aucun lien avec cette histoire de vœux Hériterait-elle du claquement doigt magique ? Elle chassa très vite cette pensée de sa tête. Que lui prenait-il de penser ça ?
Ca y est, elle était arrivée devant chez Mme carlson. Elle sonna. Personne ne vint lui répondre, elle poussa donc la grille du jardin qui était ouverte et vint frapper à la porte. Toujours pas de réponse. En baissant les yeux, elle vit qu’un petit bout de papier avait glissé sur le paillasson
« Madame Carlson étant décédée d’un cancer, personne n’est autorisé à rester  dans l’enceinte du pavillon »
Mme Dickers n’arrivait pas à le croire. C’était impossible. Deux décès en une matinée, c’en était trop. Soudain, une horrible pensée lui traversa l’esprit. Son mari avait souhaité obtenir tout ce que Mme Carlson possède. Et les maladies, comptaient-elles ? Evidemment. M. Dickers avait été trop orgueilleux. Il ne faut jamais envier les autres…
Carla s’effondra, en larmes. Plus tard, deux policiers qui passaient par là la trouvèrent. Elle leur raconta toute son histoire du début jusqu’à la fin, aussi extraordinaire fut-elle. Elle les amena au pavillon pour tout leur prouver mais lorsqu’elle arriva, elle trouva d’abord le jardin vide de tout artifice et lorsqu’elle pénétra à l’intérieur, les meubles avaient disparus. Elle n’avait plus rien. RIEN. Elle se souvenait de son mari lui disant de ne raconter l’histoire qu’à une seule personne… Elle n’avait pas respecté le pacte. Tout était fini.

Publicité
Commentaires
S
pa mal ta nouvelle (je lé pa relu puiske tu mavé raconté la fin ^^) vala vala
Publicité
Archives
Publicité